Au Kansas, les cyclones emportent les jeunes filles et leur maison et les expédient dans un pays merveilleux du nom d’Oz. Un pays imaginaire où les lions manquent de courage, où les épouvantails n’ont pas beaucoup de jugeote et où les bûcherons de fer blanc rêvent de posséder un coeur. Et n’oublions pas les sorcières qui fondent dans l’eau et les souliers d’argent, parfaits pour arpenter la route de brique jaune. Une histoire merveilleuse qui fut immortalisée par un film non moins merveilleux, et par le sourire innocent de Judy Garland. Le conte initial, plus étoffé que la version cinéma, permet de découvrir une Dorothée plus volontaire, plus prompte à secourir ses amis qu’à attendre leur aide. Sans oublier les détours dans la contrée de porcelaine et dans celle des Quadrelots. Le Magicien d’Oz est une petite page d’enchantement, pour les petits comme pour les grands.

Dans une bien curieuse contrée…
Ici, les sorcières ressemblent à des fées, les arbres sont doués de parole et les rêves les plus fous se réalisent. A condition, bien sûr, de les formuler devant le Grand Magicien d’Oz. Se lançant à la recherche du mystérieux personnage, la fillette croise en chemin l’Epouvantail sans cervelle en Fer-Blanc et le Lion Poltron, qui ont eux aussi une demande de la plus haute importance à présenter au Magicien… Un conte merveilleux, à la fois inquiétant et primesautier, au charme envoûtant.
Magistralement adapté au cinéma en 1939, il est devenu un classique du genre.