C’est l’été et comme chaque année, les fées quittent leur vallée pour réchauffer et colorer la Terre. Pour la première fois, Clochette découvre le monde des humains et malgré les mises en garde de Vidia, elle ne peut résister à l’envie de partir explorer la campagne anglaise. Elle ne tarde pas à être prise au piège dans la maison d’une petite fille à l’imagination débordante, qui croit en l’existence des fées, et de son scientifique et sceptique de père, collectionneur de papillons. Réalisée directement pour la vidéo en 2010 par Bradley Raymond, sous la houlette de John Lasseter, cette troisième aventure de la fée Clochette (après “La fée Clochette” et “Clochette et la Pierre de Lune”) est une très jolie réussite. Les images de Londres et de la campagne anglaise de ce début du XXe siècle sont un enchantement, et le film d’animation est un astucieux mélange de réalisme et de magie. On ne s’ennuie pas une seconde au cours de cette intrigue qui croise deux aventures : celle de la rencontre de Clochette avec la jeune Lizzie (directement inspirée de celle de la petite fée avec les enfants Darling dans le “Peter Pan” de J. M. Barrie) et l’expédition de sauvetage entreprise par les fées pour délivrer Clochette, qu’elles croient en grave danger. On assiste ainsi à la naissance d’une amitié extraordinaire, mais aussi au périple des amis de la petite fée, qui devront affronter de nombreux périls pour la rejoindre. Ce film qui exalte le courage et la force de l’imagination, vante aussi les bienfaits du système D et de la solidarité : une combinaison idéale pour les jeunes enfants.